Projet : « Les Flux nitescents » Mon travail est une succession de recherches faites en autodidactes. Il résulte d’un parcours artistique établis dans le sillon de mes paires, et en ce sens il est heritié des techniques anciennes (pierre, bois, métal). Mais il s'appuie également sur et par l’élaboration de nouvelles techniques scientifiques ; certaines sont déposées à l’INPI en enveloppe soleau. Mon travail est à la fois philosophique, artistique, alchimique et scientifique. Tous ces concepts sont matérialisés sous la forme plastique. J’utilise l’art plastique pour exprimer grâce à la matière, la synergie qui s'instaure entre la philosophie (interrogations, raisonnements) et la création, toutes deux relevant d'un même processus . Je conçois l’œuvre en trois identifiant inséparables :
Le projet est le désir de mettre en plastique le raisonnement. Il part d’une simple silhouette figurative, comme le corps humain, puis dans cet espace évolue une chromatique ayant sa correspondance abstraite, avec l’esprit, le raisonnement, la psychologie. Ensuite vient la dimension du rayonnement de l’œuvre, créé par la lumière émise de l'intérieur. Elle donne vie à l’intelligence et produit la rémanence extérieure. L’art c’est la transmission d’une pensée philosophique à travers une œuvre qui par sa matérialité interpelle, pousse à réfléchir. L’œuvre proposée nous confie un déchiffrement raisoné complet et simple que nous pouvons réutiliser sur toute œuvre d’art.
"L’art plastique est la concrétisation de la philosophie". Phase 1, application de notre propre analyse avec : « Les Etats d’âmes. » Etablir le lien entre l’œuvre et l’être humain : Comment est utilisée l’enveloppe humaine habitée de ses émotions ? Comment l'artiste met-il en avant le plus secret de luises differentes identités créatrices ? Chaque état d'âme est une œuvre d’art complexe à définir. La mise en valeur de la psychologie permet cette résolution. Définition de l’architecture conceptuelle : - L'esprit,la pensée, la réflexion, l’état psychologique, l'âme sont au plus profond de l’œuvre et constituent sa philosophie … Celle-ci va être matérialisée par la lumière qui passe au travers de la chromatique, grâce à l’utilisation de fibres optiques à l’intérieur de la matière. - L'enveloppe soit le support réel, se situe dans le matériel : De la résine translucide, colorée suivant l’émotion, la vibration. La stature, les gestes sont figés pour l’éternité et tranduisent un message figuratif facile à déchiffrer. - L'aura, le rayonnement, c'est-à-dire le message de fond filtré par la matière, soit le corps, vient à nous et nous pénètre à son tour. Il crée la rémanence de l’œuvre. C’est l'aspect contemporain de l’œuvre, qui matérialise une nouvelle impression. Exemple dans "la voie" le bras tendu et l'orientation du visage traduisent une direction. A partir de la même œuvre nous combinons les approches, 5 cheminements :
D’une façon simple, le visiteur assimile, l’ouvrage réaliséest pédagogique, initiatique. Il va au-delà des courants artistiques connus et se révèle donc d’avant garde. Déclinaison du procédé :
Les sculptures vont représenter chaque état psychologique de l’être humain. La combinatoire des gestes, couleurs et effets lumineux sont le vecteur le plus direct à l’invisible réalité. - Le figuratif pousse par la stature, la silhouette, la posture, la contraction des muscles, plus nous nous approchons de l’œuvre et plus elle nous parle. - L’abstrait ressort du mariage des couleurs, il établit un le lien avec l’art pictural, y puise son explication, l' explication de leurs utilisations, la chromatique marque leur équilibre la plénitude ou déséquilibre le stress. Voir : Annexe tableau des couleurs. - Le carractère contemporain de l'oeuvre apparaît par la lumière. Son émission varie selon l'intensité de l’émotion représentée, selon la puissance du flux et sa concentration, Pulsations cardiaques par intermittences, changements de couleur, renouvellement continuel, Fluctuations intérieures, par lignes de lumière, qui sont symboles d’énergie, ce qui produit des rayonnements extérieurs différents. Les oeuvres réalisés sont hermaphrodites ni femme, ni homme ceci dans le but d’interpeler sur la bio-étique, le formatage de l’apparence humaine. Elles s’ouvrent ainsi sur l’universalité du message au-delà des identités. « L’âme n’a pas de sexe. » Expension du projet : Au fur et à mesure, les œuvres quitteront leur enveloppe humaine, car d’autres technologies vont venir soutenir le déploiement de l’œuvre, et elles s'emboîteront dans les autres. En créant de nouveaux stades, l'approche mentale va s'enrichir. Et toujours donner au lecteur une carte à déchiffrer qui codifie les niveaux d’élévations artistiques nouveaux. Ne jamais laisser se perdre celui qui regarde, mais le guider et le pousser plus loin dans son imaginaire. Il faut aussi lui donner envie de revenir voir l’exposition. But et perspective :
Pourquoi utiliser des matériaux de technologie récente .
Phase II, suite possible: Avec des études sur « L’état animal », combinaison des règles précedement établies, des matières, avec de nouveaux processus : Utilisation du béton, de la mécanique, d'automates ou diffusion de films à l’intérieur des oeuvres. Voir les maquettes des Anibulles. Utilisation de la réalisation des « Etats d’âme » pour une meilleur implication du rôle de l’homme dans la préservation de la nature. Conclusion : Le projet «Les flux nitescents » explique la création contemporaine tous processus confondus, met la place des artistes au premier rang de ces créations. Elle s’inscrit dans notre temps par les questionnement qu'elle souleve, questions résolues grâce aux clefs de l'inconscient. Enfin, elle s'incrit également dans la durée par le pont qu'elle construit avec de l’histoire de l’art, dont elle hérite. « Où se situe la place l’Homme dans l’art au début du 21eme siècle ? » puis « Comment sont matérialisés l'état animal et la nature conditionnés tous deux par l’humain dans l'art de notre époque ? »
Lire : Les flux nitescents (l'expostion)
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