Qui guide les pas du créateur ? Comment vient-on à la matière ? Je pense d'une part que nos sens personnels nous pousse vers elle et que d'autre part l'éducation, que nous avons reçu ainsi que le soutien des personnnes qui nous entourent envers ce qui nous attire, confortent cette attraction spontanée. Comme au début de toute passion, nous somme animés par une force qui est l'amour tout simplement. Après les premiers pas de l'apprentissage s'imposent. Moments uniques qui enracinent la passion, l'amour fou, un apprentissage accompagné ou bien en autodidacte. Il est toujours difficile d'être accompagné car il faut l'être correctement c'est très important. Un maître prétentieux, trop directif peut faire naître chez l'apprenti la pire des choses : le dégoût. Lorsque la première expérience n'est pas concluante , il est difficile de continuer. Nous avons tous en mémoire un prof de math, de français… voulant nous inculquer sa bonne manière de penser, sa technique à lui. Mais le travail sans amour, sans passion. N’aboutit à rien. Moi, je me souviens de mon prof de dessin, d’histoire geo qui ajoutaient une touche plus personnelle à leur pédagogie, ils étaient à l'écoute de l'apprenti . Durant l'apprentissage, il faut développer qualités essentielles : La patience, l'observation, la ténacité, la volonté. La patience nous donne le temps nécaissaire à la réalisation de l'œuvre. L’observation nous permet de poser un regard critique sur nos réalisations et à apprendre des autres. La ténacité fait que lorsque nous ratons une œuvre, nous nous donnons les moyens de recommencer. La volonté favorise tous ceux qui veulent évoluer. Après le parcours d’apprentisage, il faut continuer seul. S'inspirer des anciens, ils sont nos maîtres pour l'éternité. Car ce sont ceux qui sont passé avant nous Ceux qui ont fait de notre art ce qu’il est. Ceux qui ont fait les outils que nous empreintons. Réaliser des œuvres à la mesure des leurs, telle est la meilleur façon de leur rendre hommage ; et surtout rester humbles. Reste aussi la critique. Les personnes qui vous donnent leurs impressions, leurs sentiments. La critique demeure le moment privilégié des vivants, car elle s’écrit au présent, se réécrit au passé. Mais seul l‘artiste vivant la conjugue au futur. Le critique est l’historien journaliste qui réassaisonne les sauces, plats et desserts, élaborés et mesurés, par l’alchimie visionnaire de l’artiste. Celui-ci puise au plus profond de ses sources ; il decouvre d’autres gisements afin de toujours mieux retranscrire ses sensations auprès des visiteurs. Le 10/06/2015
|
||
|